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| Sujet: Excercice de réflexion sur le Tour.... Mer 25 Juil 2007 - 21:49 | |
| Evans- Rasmu-Contador ont trouvé un prouit miracle Kloden est a son niveau de l epoque armstrong ( ancienne methode de dopage) Gerdemann et fothen marchent moins que l annee derniere--> Controle plus severe en Allemagne Valverde qui marche moins...> conséquence de Puerto... Boonen qui ne gagne pas de classique --> Affaire Musseuw ( quick Step) Moreni ,e x quick step , tesstooooo n ne se fait pas seul...de plus moreni ne fait pas de resultat--> aucun objectif... Le missile Soler , deposse ajd les favoris apres une longue echapée Les sprints de contador et rasmu ds les cols --> impossible... Vino, transfusion detectable, on sait opas faire seul ça Apres Pantani, hamilton, landis, armstrong, heras, Vino, sinkewitz, virenque, zulle,... A qui le Tour... Voir Jaja qui fait ces commentaire alors qu il a passe sa carrière chez manolo et bjarne Mdrrr Voila une analyse tres interressante de Grappe qui démontre que les performances de nos deux zozos de devant produisent chaque jour sont hors normes. Je vous met l'article paru ce matin dans l'équipe : PLUS LES JOURS PASSENT et plus les performances de Michael Rasmussen interpellent. Frédéric Grappe, lui, les décortique quotidiennement. Son avis compte : il est entre autres maître de conférences à l’université de Besançon, chercheur au laboratoire de biomécanique rattaché au CNRS et consultant pour la Fédération française de cyclisme (il est l’un des membres du département « performance » créé en 2004). Grappe se réfère à un modèle de mesure indirecte de la performance (c’est-à-dire la puissance développée exprimée en watts), qui a été validé scientifiquement il y a une dizaine d’années. « Ainsi, on peut comparer les chiffres de Basso, Hamilton, Heras, qui ont été convaincus de dopage, avec les données actuelles, sur une même montée. Or, on s’aperçoit que certaines performances réalisées actuellement sont supérieures à celles du passé », affirme Grappe en introduction. Deux faits l’ont choqué ces derniers jours : 1. La perf de Rasmussen lors du chrono d’Albi ; 2. Sa perf le lendemain au plateau de Beille. D’abord, le contre-la-montre. L’avis de Grappe :« Au pied de la bosse, au km 35,5, Rasmussen avait roulé 2 km/h enmoyenne moins vite que les cinq meilleurs temps. Il a réussi sa montée comme les autres, ce qui est logique pour un grimpeur. Mais ensuite, dukm38 jusqu’à l’arrivée (km54), sur un terrain qui ne l’avantageait pas a priori (descente puis plat), il a roulé aussi vite que les cinq devant lui. Or, un organisme normal ne se rétablit jamais ainsi. Soit il sombre, soit l’écart reste le même. Là, c’est comme si son organismene s’était pas fatigué. Pourunmecnon rouleur, c’est formidable. Par ailleurs, il nous dit qu’il a amélioré sa position. Foutaise ! (La thèse de doctorat de Grappe portait sur « L’étude de la position en cyclisme sur les variables physiologiques et biomécaniques et au niveau aérodynamique ».) Il n’était pas fixe sur son vélo. Il bougeait dans tous les sens. Normalement, on ne peut pas rouler vitecomme ça. C’est illogique. C’est comme si on montait dans une Formule 1 et qu’on ne savait pas la piloter. On va vite, mais dans tous les sens. C’est comme si Rasmussen était dans la peau d’un autre et qu’il ne contrôlait pas les manettes. Il rectifie un coup à gauche, un coup à droite. C’est terrible. » Dans la zone « hors limite » Maintenant, l’ascension du plateau de Beille. L’avis de Grappe : « Rasmussen et Contador ont battu de 1’30’’ (précisément 1’22’’ pour Contador et 1’21’’ pour Rasmussen) le temps d’Armstrong datant de 2004 (Marco Pantani, 43’30’’ en 1998, détient toutefois encore le record de cette escalade). Mais là où Armstrong avait produit une seule accélération et maintenu ensuiteson effort àune certaine vitesse, les deux ont procédé par accélérations successives, ce qui est beaucoup plus coûteux en énergie et en temps. Cela démontre, une fois de plus, l’absence de fatigue après cinq heures de vélo. Notons que s’ils avaient procédé comme Armstrong, ils auraient gagné 30’’ supplémentaires. Mais Rasmussen, qui emploie des braquets énormes pour accélérer – à la différence de Contador qui travaille en vélocité –, ne peut pas en plus maintenir une vitesse élevée derrière. » Cependant, selon Grappe, Rasmussen n’est pas plus performant cette année qu’en 2005 et 2006 : « La montée vers Courchevel en 2005 reste un must. Tous les records avaient été explosés par Valverde (1er), Armstrong (2e), Rasmussen (3e), Mancebo (4e) et Basso (5e). Tous, sauf Rasmussen et Valverde, qui lui est revenu à des performances acceptables cette année, ont été convaincus de dopage. Or, les données mesurées lors de l’ascension vers le plateau de Beille (celles de Rasmussen et Contador) sont très proches de celles de Courchevel 2005. » Grappe dégage cinq niveaux de performances : médiocre, moyen, élevé, très élevé et hors limite, correspondant aux chiffres atteints par des coureurs contrôlés positifs par la suite, « une zone inexplorable pour 99 % des coureurs ». Selon Grappe, Rasmussen et Contador se situent dans la zone « hors limite », tandis que Vinokourov, Klöden, Valverde sont dans la zone « très élevée » et que Gadret, par exemple, a atteint la zone « élevée » lors de son ascension vers le plateau de Beille (20e et premier Français, à 4’48’’ de Contador). « Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Valverde ou Klöden n’ont pas eu de “ jour sans ” . C’est devant que ça va trop vite. Rasmussen et Contador sont sur une autre planète, assure Grappe, qui s’est encore étranglé, hier, en analysant l’ascension du col de Peyresourde. Les deux ont pris 40’’ en moins de deux kilomètres à des gens comme Klöden ou Evans. C’est extraordinaire, je n’avais jamais vu ça. » JÉRÉMIE ARBONA |
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